EBC AURA

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WordPress

WordPress est un outil qui permet de créer et de gérer facilement un site web ou un blog. Gratuit et libre cette plateforme permet d’avoir une visibilité très forte puisque n’importe qui disposant du lien de notre site peut accéder à nos cursus en ligne, notre actualité…. Grâce à ce site, vous pouvez également nous contacter, nous rejoindre…

Pour créer se site internet, nous avons participer à plusieurs sessions de formations qui nous ont permis de prendre en main WordPress. Nous tenons ici à revenir sur les bases de cette formation.

    • WordPress : pourquoi l’utiliser?

Cliquez >>>ICI pour obtenir la réponse

Notre formation nous as permis de :

    • Comprendre les éléments de la page d’accueil : slideshow, menus, boutons d’accès aux pages, sidebar.
    • Les pages et les articles : c’est quoi la différence?
    • L’interface d’administration (rédacteur)
    • Création des pages, articles et catégories
    • Publier, mettre en brouillon, privé
    • Mise en page, copier-coller
    • Introduction au langage HTML
    • Insérer des liens, faire des tables de matières
    • Intégrer des images, des documents en lien, des vidéos
    • La bibliothèque des médias

Pour télécharger un tutoriel revenant sur ces éléments de bases, cliquez >>>ICI

 

Les premières applications : tests

Avec Learnapps (https://learningapps.org/) :

Mes notes:

Description:
– Cette plateforme et gratuite et simple à prendre en main (mais il faut un tps d’adaptation pour bien comprendre comment on réalise un jeu)
– Possibilité de crée des classes pour voir l’évolution des élèves (il y a des stats sur les réponses des élèves). Ici l’élève ne passe pas par notre site internet directement mais par cette plateforme.
– Pour susciter les personnes à venir réaliser nos tests en ligne; il faut que cette dernière nous envoie par mail un nom et un prénom et à partir de là, un identifiant et mot de passe est généré automatiquement par la plateforme. Ensuite, il y a la nécessité d’envoyer les identifiants à l’élève. Ensuite l’élève doit s’identifier sur cette plateforme pour participer aux tests. Pour générer l’envie de l’élève de nous rejoindre dans notre classe (sur la plateforme), il faut peut être mettre 3/4 tests d’exemples sur le site qui va pousser ce derniers à venir sur learningapps (pour son suivi et certificat de l’eau bien commun…)
– Pas de pub
– Pour créer juste un test / un jeu assez sérieusement, j’estime un temps de travail à environ 2H (identifier une question / créer un module d’exercice approprié / tester le jeu …)
Nécessite de savoir combien d’exercices nous créons ici pour un cursus de formation (eau et climat / politique de l’eau / eau bien commun?)

Exemples exercices avec cette plateforme que j’ai crée (attention, les réponses ne sont pas bonne, c’est juste pour donner un aperçu)

Identifier les climats dans le monde:

Comprendre le grand cycle de l’eau

Répartition des types d’eau sur terre

Avec Educaplay (https://fr.educaplay.com)

Description:
– plateforme connu par les professeurs
– Impression qu’elle offre un peu moins de possibilité pour la création d’exercices même si ces exercices ont l’air plus simple à créer et j’ai aussi l’impression qu’ils offrent des modules plus clairs. Également, il y a la possibilité de faire des erreurs ici et de donner une petite explication à la fin de la réponse
– Possibilité de créer des groupes ici. Pour cela, l’élève doit créer un compte sur la plateforme (ce qui n’est pas simple là car on doit renvoyer un email pour confirmer notre compte). Une fois le profil crée, on doit inviter cette dernière à rejoindre nitre groupe. Je n’ai pas encore explorer la possibilité de suivre les personnes qui ont rejoint le groupe pour la correction ou les stats (besoin de tester avec quelqu’un). Ici, cela à l’air bcp moins pratique et plus complexe à mettre en place.
– Site avec des pubs si on ne paye pas
– Tps estimer pour la création d’un exercice, au moins 1H30/2H.
– Besoin d’explorer plus en détails cet plateforme.

Exemple d’exercice que j’ai crée

Les climats du monde

PSEAU

logo_pseau_seulNotes préalables pour préparer l’entretien avec PS-EAU:

PS-EAU = Programme Solidarité Eau créée en 1984 à l’initiative des pouvoirs publics, asso loi 1901

But : garantir l’accès pour tous à l’eau potable et à l’assainissement

Trois pôles dans l’asso : veille scientifique (recherche et développement) ; appui et conseil; promotion de la solidarité internationale sur l’eau

Fonctionnement :

    – une équipe exécutive de 14 membres salariés (Paris et Lyon)

    – un CA constitué de membres issus des pouvoirs publics, des collectivités locales, d’assos et des professionnels du secteur de l’eau

    – une Assemblée de membres adhérents

L’association est reconnue par les élus, bénéficient de beaucoup de subventions publiques, c’est un acteur très écouté

Anime une communauté d’assos, accompagnement d’assos dans leurs initiatives, profit de leur expertise

Les valeurs de l’asso :

  •     susciter l’implication des usagers
  •     favoriser la formation et la sensibilisation
  •     participer au développement de projets innovants sur l’eau et sa gestion
  •     faciliter les financements de ces projets
  •     organiser la concertation
  •     promouvoir la coopération gouv/grand public
  •     établir les cadres institutionnels permettant la pérennité de l’accès à l’eau

La loi Oudin-Santini

Autorise collectivités territoriales françaises, établissements publics intercommunaux et syndicats des eaux et/ou d’assainissement à mobiliser jusqu’à 1% de leur budget eau et assainissement pour financer actions de coopération internationale dans ces secteurs

Loi de 1992

Jusqu’en 2005 impossible de mobiliser des moyens sur les budgets annexes de l’eau et de l’assainissement, syndicats des eaux et agences de l’eau n’étaient autorisés ni à intervenir dans des actions de développement international, ni à les financer

9 février 2005 : loi Oudin-Santini adoptée par l’Assemblée nationale

deux articles modifiant respectivement le code général des collectivités territoriales et celui de l’environnement :

  • Article 1 (L. 1115-1-1 du code général des collectivités territoriales) : « Les communes, les établissements publics de coopération intercommunale et les syndicats mixtes chargés des services publics de distribution d’eau potable et d’assainissement peuvent, dans la limite de 1 % des ressources qui sont affectées aux budgets de ces services, mener des actions de coopération avec les collectivités territoriales étrangères et leurs groupements, dans le cadre des conventions prévues à l’article L. 1115-1, des actions d’aide d’urgence au bénéfice de ces collectivités et groupements, ainsi que des actions de solidarité internationale dans les domaines de l’eau et de l’assainissement. »
  • Article 2 (L. 213-6 du code de l’environnement) : « Dans le respect des engagements internationaux de la France et dans le cadre de conventions soumises à l’avis du comité de bassin, l’agence peut mener des actions de coopération internationale dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, dans la limite de 1 % de ses ressources, le cas échéant et suivant les règles statutaires en vigueur pour chaque catégorie de personnels, avec le concours de ses agents. »

Site Internet: www.pseau.org

 

La FRAPNA

FRAPNANotes prises pour préparer l’audit:

Introduction : 

Elle voit le jour en 1966, sous le nom de COSILYO (Comité de défense des sites du Lyonnais) sous l’impulsion du Club Alpin Français (CAF). Elle deviendra en 1968 la FRAPNA Rhône. Elle a reçu des  agréments pour l’ensemble du département du Rhône et de la métropole de Lyon au titre de l’article 4 de la loi de juillet1976 relative à la protection de la nature, ainsi qu’au titre de l’articleL160-1 du Code de l’Urbanisme.

Elle est également agréée pour apporter son concours à l’éducation et dispose de l’agrément du Ministère de la Jeunesse et des Sports entant que “dispenseur” de formation.

Elle compte aujourd’hui plus de 500 adhérents individuels et une vingtaine d’associations ou organismes, et emploie actuellement 15salariés, dont près des deux-tiers en animation.

Objectifs : 

La FRAPNA  agit dans le but de « réconcilier l’homme et son environnement » , pour le développement d’une conscience écologique, la préservation de la nature et du cadre de vie, ainsi que le développement harmonieux et durable des activités humaines. Elle a pour objet la connaissance, la défense, la protection, la valorisation et la restauration de la nature et de l’environnement, avec notamment :

  • l’intégrité du patrimoine naturel (sites, paysages, écosystèmes) et le maintien de la biodiversité ;
  • la santé environnementale, par la qualité de l’air de l’alimentation, de l’eau, des sols et sous-sols, et la diminution des nuisances anthropiques (déchets, pollutions, substances dangereuses, bruit)
  • l’environnement au sens large, dans le but de limiter le réchauffement climatique et d’assurer la préservation des ressources naturelles et énergétiques ;
  • l’action en faveur de la promotion, de l’application et du respect des lois et règlements concernant la protection de la nature, la chasse et la pêche et leur évolution et, d’une manière générale, toutes les lois et règlements concernant l’environnement, la santé et la biodiversité.

Petite vidéo explicative : https://vimeo.com/77133800

Les moyens d’action :

  • Par l’éducation, la sensibilisation et la formation à l’environnement et au développement durable.
  • Par l’élaboration d’inventaires faunistiques, floristiques, écologiques et la production d’expertises environnementales.
  • Par l’acquisition, la gestion, la préservation, la restauration, la valorisation d’espaces naturels pour son propre compte et pour le compte d’autrui.
  • Par l’animation et la contribution au débat public et les prises de position du local à l’international.
  • Par la communication sous toutes ses formes.
  • Par la réalisation de partenariats et coopérations techniques, scientifiques oulogistiques ;
  • Par l’action en justice aussi bien en demande qu’en défense, devant toutes les juridictions françaises, européennes  et internationales.

La FRAPNA a donc divisé ses champs d’action au sein de plusieurs réseaux régionaux, comme le Réseau Juridique Régional, le Réseau Régional Agriculture, le Réseau Régional Biodiversité et Patrimoine Naturel et celui qui nous intéresse le Réseau Régional Eau et Milieux aquatiques.

Pour préparer notre rencontre avec la Coordinatrice du Réseau Régional Eau et Milieux Aquatiques : Mélanie Dajoux. Je vous propose une petite introduction explicative du réseau.

Le réseau régional Eau et Milieux Aquatiques de la FRAPNA :

Objectifs : 

  • Apporter un soutien technique et des échanges d’expérience entre les membres
  • Assurer une veille formative et informative sur les thématiques du Réseau
  • Développer  les  liens avec  les  acteurs/militants  sur le  terrain,  avec les  associations fédérées, avec  autres partenaires et avec France Nature Environnement
  • Soutenir les actions menées par les membres du Réseau sur l’ensemble de la région Harmoniser et optimiser nos représentations en commissions.
  • Mener une  réflexion sur la politique de l’eau et la préservation des milieux aquatiques

En gros la FRAPNA apporte son soutien lors des multiples commissions à l’échelle national, régional et départemental. Elle apporte ses objectifs et ses idées aux débats, et joue un rôle consultatif et parfois de prise de décision. (Commission Nationale de l’Eau, Commission Technique Zones Humides, Commission Technique Socio-économique, Commission Relative au Milieu Naturel Aquatique de Bassin, Schéma Régional Climat Air et Energie, Schéma Régional de Cohérence Ecologique, Conseils  Départementaux   de   l’Environnement   et   des   Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST), Commissions Locales de  l’Eau  des SAGE  et  des Contrats de  Rivière)

Champs d’action :

  • Préservation de la ressource en eau
  • Conservation des zones humides
  • Protection de la biodiversité aquatique ou semi-aquatique
  • Restauration de la continuité écologique des milieux aquatiques
  • Lutte contre les pollutions de l’eau

Concrètement :

A ce jour Le réseau régional Eau et Milieux Aquatiques de la FRAPNA à mené plusieurs actions :

  • Enquête publique relative à la gestion des sédiments du barrage de Verbois (Suisse) et aux mesures d’accompagnement par les barrages français.
  • Projet de réalisation de l’écluse de Bregnier-Cordon
  • Proposition de disposition supplémentaire et recommandation vis-à-vis  du SDAGE 2016-2021
  • Aide à la création de l’EPTB “Bassin de l’Isère” (Etablissement public territorial de bassin),  qui va  intervenir pour l’aménagement et la gestion du bassin de l’Isère, dont l’objectif est de restaurer l’état écologique  de l’Isère en tenant compte des intérêts sociaux et agricoles.

Multiples prises de position sur l’Hydroélectricité et le classement des cours d’eau, Les Chasses Hydrauliques,  le  Plan d’action 2011-2013 sur les PCB…

2/ Les questions spécifiques qui seront posées à cet acteur:

    – Élaboration du SDAGE, quel est la place du citoyen?

    – Timing du questionnaire publique de l’Agence de l’eau par rapport au SDAGE? Est ce que les grandes lignes sont déjà écrite puis on rajoute 2-3 détails remontant de l’enquête publique? Y’a-t-il eu des mentions rajoutés au SDAGE provenant de l’enquête publique et si oui lesquels (minimes ou importantes)?

    – Lobbying et contre lobbying dans les réunions d’élaboration du SDAGE, comment ça marche?

    – Quelle stratégie avez vous adopté pour faire rentrer des motions dans le SDAGE? Quelles ont été les raisons du rejets des autres motions?

Site internet de la FRAPNA: http://www.frapna.org/


Le compte rendu de l’entretien:

La FRAPNA est une fédération d’association de protection de la nature et de l’environnement, qui se décline après au niveau local, avec un chargé de mission eau dans chaque département et des bénévoles qui représentent massivement l’association dans toutes les instances de l’eau. Au niveau national, elle est chapeautée par FranceNature Environnement, et s’inscrit également dans un cadre européen qui se charge du lobbying.

Ses interlocuteurs principaux sont l’Agence de l’eau, la DREAL (service déconcentré de l’Etat en région), la Cie nationale du Rhône, l’ONEMA (police de l’eau). Par contre, les relations avec les syndicats agricoles sont difficiles (impossible avec la FNSEA, un peu avec la Confédération paysanne).

La région Rhône-Alpes s’est totalement désengagée du financement de l’eau depuis que Laurent Wauquiez est à sa tête.

3 grands axes d’action à la FRAPNA :

  • Sensibilisation à l’environnement pour les scolaires et le grand public
  • expertise technique d’accompagnement des politiques publiques (en participant à énormément de commissions consultatives et d’instances dont le Comité de bassin et le Comité d’agrément des SAGE) et projets d’aménagement
  • un aspect juridique en dernier ressort (cette année, ils ont gagné au tribunal administratif l’annulation d’un grand projet Center Parcs en Isère, l’appel est en cours).

Les projets de l’association sont généralement issus des politiques publiques, mais au niveau le plus local les actions sont portées par les bénévoles.

La place du citoyen au sein de la FRAPNA :

  • Les bénévoles élus au conseil d’administration décident de la politique de l’association au niveau local. La FRAPNA est un réseau, qui a donc un discours plus polissé lui permettant de mettre toutes ses structures membres d’accord.
  • Comment inclure plus le citoyen dans la gestion de l’eau ?

Le citoyen n’a pas beaucoup de connaissances en la matière (enjeux de gestion/protection de la ressource). Par exemple, il n’a conscience qui ne paye pas l’eau mais le service (pompe, filtre). C’est lui qui paye la majorité de la dépollution et des prélèvements, majoritairement causés par les agriculteurs et industriels.

Il faut faire prendre conscience au citoyen de l’importance de l’utilisation de produits ménagers et cosmétiques bio, et de l’influence de la consommation de médicaments sur la qualité de l’eau.

Il est plus facile de sensibiliser les enfants et par ricochet les parents, car les collectivités financent massivement les animations pour les scolaires. Pour toucher d’autres publics, le réseau anime des temps forts et conférences.

L’axe santé (lutte contre les pesticides) permet d’intéresser les citoyens aux questions de gestion de l’eau, plus que l’aspect économique qui intéresse plus les industriels. Concernant les élus, la lutte contre les inondations implique beaucoup (cela revient à moins cher de protéger que réparer).

Le citoyen doit être acteur de son implication dans la gestion de l’eau, à lui d’aller chercher les projets d’urbanisation en cours en regardant les décisions des conseils municipaux, de s’investir au sein de son conseil de quartier, ou de parler à ses représentants élus, voire de se faire élire.

L’association participe à l’élaboration  du SRCE (équivalent de la trame verte et trame bleue au local) pour la protection des corridors, son action a été félicitée grâce à l’implication des bénévoles locaux qui connaissent parfaitement les spécificités de leurs terrains.

La FRAPNA participe également à l’élaboration du SDAGE, en produisant des notes techniques et en participant au Comité de bassin. Son expertise a été également reconnue par les élus mais le SDAGE devant mettre d’accord tous les acteurs, il a perdu de son ambition et l’association en était déçue. Malgré tout chaque SDAGE marque une avancée.

La FRAPNA a donc une voie au Comité de Bassin. Un citoyen ne peut pas participer à titre individuel à ce comité, pour faire valoir sa voix il peut rejoindre une autre asso. membre comme l’UFC-Que Choisir, une association de chasseur pour les chasseurs, de pêcheur pour les pêcheurs. Le Comité de Bassin n’est donc aucunement un Parlement de l’eau comme on a pu le dire.

Concertation/consultation.

La concertation, en amont, avant décision, est le moment pour qu’un citoyen fasse entendre sa voix (conseil de quartier). Le problème est que s’il ne cherche pas l’information, on ne viendra  vers lui, à grand renfort de spot TV et radio, qu’à l’étape de la consultation, très peu utile car le projet est à ce niveau déjà fixé. Pour exemple, la dernière enquête publique pour l’élaboration du SDAGE ne portait que sur le projet final. Ainsi, cela a duré 6 mois et a récolté peu de réponse. Cette enquête ne pourrait donc influer sur le SDAGE final qu’en cas de levée de bouclier massive sur un point.

La FRAPNA y participe au sein du Comité de bassin, ex : elle a fait inclure dansune mention du SDAGE portantsur les risques d’inondations et l’imperméabilisation,  plusieurs méthodes et solutions comme le développement des toitures/noue végétalisées.

Le SDAGE reste finalement le produit d’un consensus, sauf que certains usagers comme les industriels et les agriculteurs ont un poids inégal par rapport aux usagers domestiques, empêchant même d’aborder certains sujets comme le gaz de schiste. La FRAPNA a pu observer la désinformation commise par les industriels, produisant des notes erronées sur la protection de l’environnement au bureau du Comité de Bassin. Elle a donc fait du contre-lobbying en répondant par une nouvelle note.

On a donc pu remarquer que sur certains points dans le processus d’élaboration du SDAGE, la politique de l’eau entre en contradiction avec la politique de l’énergie. Elle est rarement gagnante au vu des enjeux économiques, politiques et sociaux.

  • Ex : la classification des cours d’eau en différents niveaux de protection afin de les rendre inexploitables par les industriels et agricoles. Cela crée donc un conflit d’intérêt.
  • + exploitation des gaz de schiste (autosuffisance énergétique de l’Etat mais désastre écologique).

Le GRAIE

Notes de préparations à l’entretien avec le GRAIE

Mobilisation et mise en relation des acteurs de la gestion de l’eau ; plutôt chercheurs-professionnels.

300 adhérents (des membres actifs, des partenaires), essentiellement des collectivités territoriales, des bureaux d’études, des organismes de recherche et des services de l’État.

  • Quelles différences entre membres actifs et partenaires ? Le rôle des membres actifs ?
  • Est-ce que parmi vos adhérents, vous comptez des associations d’usagers (eau potable ?, environnementales ? tourismes ?…) Ref. aux multi-usages de l’eau.
  • Qui sont les financeurs ?

4 axes thématiques :

  • Eau dans la ville (et aménagement)
  • Eau et santé
  • Milieux aquatiques
  • Réglementation

Actions : mise en réseau, travail en groupe, dispositif de recherche, rencontres, colloques, formation ; etc.

Le Graie est le porteur de 2 conférences internationales triennales NOVATECH et I.S.RIVERS (prochaines éditions en 2016 et 2018). NB. Evénement à venir :

  • NOVATECH, du 28 juin au 1er juillet ;
  • VILLE DE DEMAIN Mardi 28 juin, avec la participation de Paola Vigano, architecte urbaniste
    et de Rob Skinner, président du programme “Cities of the future” de l’IWA
    (International Water Association).

MILIEUX AQUATIQUES

Le Graie a su mobiliser dès 1985 un réseau d’experts autour de l’élaboration d’une méthodologie pour la gestion intégrée. Il a également animé toute une réflexion autour des travaux post-crues, aboutissant à une plaquette de sensibilisation.

Aujourd’hui, le Graie assure l’animation et la valorisation de la Zone Atelier Bassin du Rhône, de l’Observatoire des Sédiments du Rhône (OSR) et de l’Observatoire Hommes-Milieux Vallée du Rhône (OHM VR).

La ZABR, « Zone Atelier » du CNRS depuis 2001, met en réseau 20 établissements de recherche du bassin du Rhône, qui s’inscrivent dans une démarche d’aide à la décision publique en matière de gestion durable des cours d’eau et de leurs bassins versants.

ASSAINISSEMENT

Thématiques : Autosurveillance des réseaux d’assainissement. Animation groupe d’échange et de réflexion entre experts, techniciens. Le Graie anime par ailleurs le dispositif de recherche OTHU – Observatoire de Terrain en Hydrologie Urbaine.

Thématiques : SPANC. Le GRAIE anime une dynamique régionale sur l’assainissement non collectif depuis 1996. Après l’organisation de conférences départementales et régionales, il a relancé en 2002 un réseau régional Rhône-Alpes des acteurs de l’Assainissement Non Collectif. L’idée structurante est de mettre en relation les SPANC, les SATAA, leurs partenaires et prestataires. Le Graie anime un observatoire des SPANC de Rhône-Alpes, mis à jour chaque année.

EAU ET SANTE

Le GRAIE anime depuis 2010 l’observatoire SIPIBEL ‑ site pilote de Bellecombe ‑ sur les effluents hospitaliers et stations d’épuration urbaines, support des projets IRMISE et RILACT.

Cette thématique est également abordée dans les différents groupes de travail sur les stations d’épuration, l’autosurveillance des réseaux d’assainissement et sur la gestion des effluents non domestiques.

Le GRAIE, en partenariat avec l’ASTEE, organise régulièrement des conférences “Eau & Santé”, sur les volets assainissement et milieux aquatiques, ainsi que des conférences régionales en appui sur les différents groupes de travail

Site du GRAIE: http://www.graie.org/graie/index.htm


Restitution de l’entretien avec le GRAIE

Graie à Création en 1985, 12 salariés, 289 membres. Les membres sont composés à 30% de Scientifiques, 30% de Collectivités (service technique) et 30% de Bureaux locales.

Entretien avec Laetitia Bacot, employée du GRAIE depuis 16 ans. Secrétaire générale, chargée d’animation régionale à OTHU.

Historiquement, à l’initiative du ministère de l’équipement en 1985, plusieurs associations de loi 1901 ont été créées dont le GRAIE pour établir un lien en la recherche et l’opérationnel, sur différentes thématiques et objectifs. Ex. Nancy E pour les formations techniques ; Verseau à Montpellier ; Graie sur l’échange d’information

Seul le GRAIE a subsisté.

Il y a 4 ans, le GRAIE a connu une hausse du nombre de salariés.

Le GRAIE joue un rôle facilitateur entre les opérateurs et les chercheurs.

  1. Sources de financement : (1) Partenaires subventionnent des études auxquelles ils participent, (2) membre paient leur cotisation.

Le GRAIE est un appui à la création/développement de Arceau en île de France ; GRAIE est membre du CA. ARCEAU a une dimension plus politique que le GRAIE en raison de la proximité avec les politiques / organismes d’états.

Le GRAIE se positionne comme l’Ecole de l’eau et regroupe une grande diversité d’acteurs.

Récemment le GRAIE a eu son AG, une AG prospective pour savoir ce qu’ils feront dans les 30 prochaines années. Volonté de rester une petite équipe.

But : développement d’un mode de faire, créer de nouveaux réseaux d’associations, transmettre de l’information.

Le planning est figé pour les 4 ans, la marge d’action reste restreinte (notamment pour l’animation). Le CA pilote le planning. Il existe un conseil d’Orientation où les partenaires peuvent suggérer des thématiques (1 fois par an).

Les partenaires sont à l’origine des subventions et coordonnent des présentations.

L’eau potable n’est pas dans leur thématique, se focalise sur l’assainissement

Le GRAIE met à disposition des informations, réalise des nouveaux supports de communications comme méli mélo : Manque de moyens et de temps pour continuer ces projets, la volonté première étant de faire le lien entre opérationnels et chercheurs.

Obj : mettre en place des outils communs, journées de formations, animation régionale, dispositif de recherches pérennes, publications sous forme de conférences internationales ou locale.

Groupe de travail composé de 5 thématiques à l’initiative soit des chercheur soit des opérationnels soit les deux.

  • Exploitation STEP et Assainissement non collectif SPANC 2001, à la demande de l’Agence de l’eau.
  • Connexion des industriels au réseau / SPIBEL + question d’eau et santé, à l’initiative de la ville de Chambéry.
  • Auto-surveillance des réseaux : mesurer l’efficacité d’assainissement d’une ville, à l’initiative des chercheurs, pour les collectivités puissent avoir un œil sur les rejets. Réseau OTHU. Référence à l’arrêté de juillet 2015 révisant le nombre de déversement autorisé par année (pas plus de 20 déverseurs / an, conséquence de la réglementation européenne). Le GRAIE a contribué à la rédaction de cet arrêté.
  • Gestion des eaux pluviales, un thème fondateur du GRAIE. Très en lien avec les collectivités et les opérationnels (peu de chercheurs). Mais appel aux experts pour produire un VRAI-FAUX sur les techniques alternatives de la gestion des eaux pluviales). Initialement ils étaient dans la prospective maintenant c’est de l’application.

Position des collectivités : ils sont au cœur du groupe de travail et ce sont leur service technique qui participe aux journées de formation…

Place du citoyen ? Oui, ponctuellement pour l’assainissement non collectifs (entretiens par téléphone, visites de sites). Le GRAIE collecte les données des collectivités pour avoir une cartographie.

Soutien de l’ONEMA vie des projets comme Mélio-Mélo, SIPIBEL…Mais ils n’ont pas de convention cadre.

5 dispositifs animés :

  1. ZABR. Forte dimension de Sciences humaines et sociales. Accord cadre avec agence de l’eau. Anne Clément s’en charge 100% de sont temps. Obj : fédérer la recherche autour du Rhône.
  2. OTHU. Seul observatoire de la zone atelier, observe évolutions par tps de pluie dans l’agglo de lyon (bassin Yzeron, un grand ensemble de données sont observés). Observation depuis 10 ans. 17 disciplines. 19 doctorants…56 milliards de données par an, Disponible sur demande. Le Grand Lyon n’a pas de volonté de les communiquer (peur sur les pathogènes). 1 temps plein + 50% de son temps.
  3. OHM SIPIBEL. Initiative de la collectivité bellecombe ; observatoire porté par le GRAIE.

Sciences participatives

  • Sans doute sur le ZABR
  • Pour l’OTHU ? sensibilisation pas facile sur l’assainissement urbain. Projet ONEMA Micromegas, compare les ouvrages des années 70s avec des méthodes alternatives. Ici, retour des citoyens, comment les nouvelles technologies sont acceptés…Contacter Anne Honegger et Yves Toussaint de l’université Lyon 2 (2 thésard et 1 post-doc) qui ont réalisé une enquête/questionnaire dans la rue de Garibaldi sur les ouvrages souterrains et gestion eaux pluviales.
  • Avec SIPIBLE : Etude sociologiques auprès des citoyens.
  • Réseaux ANC. Invitation gratuite de AERMC des élus pour en parler / volet. Pédagogie, mais demande en baisse

Rem. IMU labex 2012 jusqu’en 2019 (Lyon / st-Etienne) Institut / intelligence du monde urbain >> un vivier d’idées. Volonté de développer un partenariat entre science dure et molle. Atelier thématique (aménagement plus global).

Omega dans OTHU (fin 2014 ; Ville Durable) : méthodologie évaluation gestion des eaux usées pour la collectivité, aide sur service techniques pour transmettre les infos au citoyen – 2014. Grille de consultation pour les citoyens, testés à Bordeaux et Lyon. Sur bordeaux Jean-Yves Toussaint travaille sur ces questions : comment traiter les données, comment interroger les citoyens.

Rencontre des journées régionales/nationales : 100 à 200 personnes accueillies. Ex. Eau et santé en partenariat avec ASTEE.

2 Rencontres internationales : (1) ISrivers : obj est l’échange au niveau international sur les fleuves rivières gestion, sur même modèle que (2) Novatech qui est la gestion de l’eau en ville (depuis 1989). Entre 400 et 500 participants.

Collaboration avec ARRA, ASTEE (dimension nationale, public différent de celui du GRAIE), FNCCR (sur le volet réglementation), SHF Colloque Hydrométrie 2017.

Un projet / une politique exemplaire ?

Chambery : ville modèle idéal, élus interroge citoyen en amont, bcp de groupe de travail qui se pose des questions en amont, du fait que la taille de la ville pas très grande comparé à l’agglo lyon, le mode de pensée pas ordinaire, la collectivité se montre plus active,

Le SAGYRC

A05_sagyrcLe Syndicat d’Aménagement de Gestion de l’Yzeron, du Ratier et du Charbonnières est un syndicat intercommunal en charge de la gestion et des aménagements des cours d’eau du bassin versant de l’Yzeron. Il regroupe 19 communes de l’ouest lyonnais qui présentent des aspects relativement différents puisque nous y retrouvons des communes rurales, périurbaines et urbaines.

Son statut : Syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU)

Contexte :

« Comme beaucoup de bassins périurbains, le bassin versant de l’Yzeron (lien)  est marqué par de nombreux dysfonctionnements dus aux pressions anthropiques : crues violentes et inondations, dégradation de la qualité de l’eau, érosion accrue du lit et des berges des cours d’eau mais également des épisodes de sévères étiages ».

Historique :

  • 1991 : Création d’un premier établissement intercommunal dont l’objectif était de diagnostiquer les dysfonctionnements du bassin et de définir une stratégie commune pour lutter efficacement contre les inondations (le SEAGYRC – 12 communes).
  • 1998 : un comité de rivière a été mis en place en 1998 pour assurer une représentation des différents acteurs, et pour élaborer un Contrat de rivière, reflet d’une volonté locale partagée, forte et affirmée sur l’ensemble du bassin versant
  • 2002 – 2008 : Le SAGYRC a été mis en place, pour être porteur de la cohérence des projets liés aux rivières à l’échelle du bassin versant (20 communes jusqu’en 2015) à travers le contrat de rivière de l’Izeron.
  • 2008 – 2010 : bilan du contrat de rivière
  • 20010 – 2016 : A l’issue de l’étude bilan du contrat de rivière, il a fait le choix de ne pas relancer un nouveau contrat de rivière, mais de s’appuyer sur la dynamique collective et la solidarité intercommunale pour développer et poursuivre les actions engagées.

Le SAGYRC dispose de compétences « obligatoires », auxquelles les 19 communes (lien) membres adhèrent, et d’autres dites « optionnelles », auxquelles n’adhèrent que les communes qui en manifestent expressément la volonté et dont le territoire est concerné par les aménagements.  Parmi ces compétences, trois missions principales :

→ Lutter contre les inondations et protéger les biens et les personnes

→ Entretenir les cours d’eau et assurer un bon fonctionnement hydrologique et écologique

 →Valoriser les milieux aquatiques et favoriser la biodiversité des cours d’eau

Les partenaires financiers :

  • l’Etat dans le cadre d’un Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI), l’un des plus ambitieux de Rhône-Alpes.
  • l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse,
  • la Région Auvergne Rhône-Alpes,
  • le Département du Rhône
  • la Métropole du Grand Lyon

Les partenaires institutionnels financent les actions du SAGYRC par le biais de subventions. Par ailleurs, le Syndicat s’autofinance partiellement, par le biais de ses 19 communes adhérentes.

Relation avec les usagers de l’eau :

Il est également précisé sur le site internet du SAGYRC que « Il mène également une concertation permanente avec les acteurs de la rivière. Les riverains, les usagers, les associations et organismes professionnels (fédération de pêche, association de protection de la nature, Chambre d’agriculture, sont régulièrement consultés, concertés et informés des différentes interventions du Syndicat.) »

Site internet : http://www.riviere-yzeron.fr/syndicat

                          http://www.gesteau.eaufrance.fr/contrat/yzeron 

 

Le Grand Lyon

grandlyonNotes prises préalablement avant l’entretien avec la METROPOLE GRAND LYON

Les exercent différentes missions en lien avec l’eau :

Elle dispose de 2 espaces de concertation :

  • Conseil de développement
  • Commission consultative des services publics locaux

PETIT CYCLE DE L’EAU

Eau potable

L’une des missions de la Métropole est de fournir à ses habitants une eau de qualité en quantité suffisante et permanente.

L’eau de la Métropole de Lyon provient essentiellement des nappes souterraines alimentées par le Rhône et captées dans la zone de Crépieux-Charmy. Ce champ captant est l’un des plus vastes d’Europe. Il est situé en limite nord de Lyon et abrite 114 puits qui fournissent 95 % de l’eau consommée.

Le captage de Crépieux-Charmy peut produire jusqu’à 420 000 m3 d’eau par jour, alors que les besoins moyens des 353 000 abonnés de l’agglomération s’élèvent à 220 000 m3 par jour. Que fait-on du surplus ? Chaque jour, un habitant de l’agglomération consomme en moyenne XXX litres d’eau potable ?

Depuis le 3 février 2015, la société Eau du Grand Lyon (filiale de Veolia Eau) capte et distribue l’eau potable sur le territoire, excepté pour Solaize, Marcy l’Etoile, La Tour de Salvagny, Lissieu et Quincieux (desservies par des syndicats extérieurs).

Cette société, filiale de Veolia, a donc pour mission de capter l’eau, de la distribuer 24h/24, d’en contrôler la qualité, d’assurer le fonctionnement et l’entretien des installations et d’assurer la relation avec les usagers.

  • Comment la métropole s’assure de la qualité du service rendu par le fermier, délégataire ? On entend par service rendu : indicateur sur la qualité de l’eau ? sur les installations ? sur la satisfaction des usagers ?

La collectivité est propriétaire des installations et ses missions en matière d’eau potable, consistent à définir la stratégie, mettre en place les financements, déterminer le prix de l’eau, définir les travaux nécessaires et contrôler leur bonne exécution par les fermiers.

Contrôle de la qualité réalisé par ARS. Résultats disponibles auprès de la marie et envoyer 1 fois par an avec la facture.

Une offre « Eau pour tous » (ici), dont une aide pour ceux qui ne peuvent pas régler les factures.

  • Avez-vous entendu parler de l’interdiction des coupures d’eau et des récentes condamnations ? Êtes-vous particulièrement vigilants sur ce point ?
  • Avez-vous des points d’informations dans vos locaux ? dans les mairies du différents arrondissement ?

Le prix de l’eau à Lyon (ici).

  • Êtes-vous sensibles au sondage des citoyens ? Menés vous des enquêtes particulière ? Est-ce une chose que vous laisser faire aux associations ?

Assainissement

Les eaux usées doivent être dépolluées avant leur rejet dans les fleuves et les rivières. Pour un Rhône propre jusqu’à la Méditerranée, la Métropole de Lyon s’emploie à collecter et à traiter l’eau sale produite dans l’agglomération. Les services publics de l’assainissement collectif et non collectif sont assurés directement par la Métropole de Lyon.

Après leur utilisation, les eaux dites usées, vont directement dans les égouts. Les eaux usées des particuliers et celles provenant de certaines industries sont acheminées vers les 12 stations d’épuration de la Métropole de Lyon. Chaque jour, un habitant de l’agglomération rejette en moyenne 150 ou 200 (deux nombres différents sur la page du site) litres d’eaux usées.

Depuis juin 2011, la direction de l’eau dispose de la triple certification de son système de management intégré Qualité Sécurité Environnement (certification qualité ISO 9001, certification environnement ISO 14001 et certification sécurité OHSAS 18001).

SGA, le schéma général d’assainissement 2015-2027

La Métropole de Lyon s’appuie sur un schéma général d’assainissement (SGA), adopté en juillet 2015, pour fixer les grandes orientations de la gestion des eaux usées et des eaux pluviales jusqu’en 2027.

Le SGA 2015-2027 permet d’identifier et d’objectiver les actions prioritaires à mener à l’échelle locale, afin de limiter les dépenses publiques, améliorer le cadre de vie des habitants et la qualité de l’environnement.

Ce document est constitué d’un livret générique des enjeux et des orientations, de 32 fiches actions transversales et de 12 livrets – soit un par bassin versant des stations de traitement des eaux usées.

L’EAU EN VILLE

Nettoyage des espaces publics.

  • Quelle eau est utilisée ?
  • Question sur la récupération de l’eau en ville ?
  • Les entrants dans les eaux de lavages ?
  • Quelles politiques environnementales sont mises en application ?

Végétation en ville.

La Métropole de Lyon s’est engagé à diminuer l’usage des pesticides et a supprimé le désherbage préventif. Elle privilégie le fauchage raisonné en milieu péri-urbain qui permet de préserver les paysages et la diversité biologique.

La collecte des feuilles mortes au travers de modes opératoires variés amène la Métropole de Lyon à composter 500 tonnes de feuilles mortes par an.

La Métropole de Lyon accompagne les communes inscrites dans une démarche du “zéro phyto” avec l’élaboration de plans de désherbage en commun pour définir les secteurs plus ou moins sensibles à la présence d’herbe sur les espaces publics.

  • Comment évaluer les désagréments auprès des citoyens ?
  • Comment participez-vous à la sensibilisation des citoyens sur cette question de zéro-phyto ?
  • Avec quelle eau arrose-t-on les espaces verts ?
  • Etes vous un exemple (mise en pratiques des conseils de AERMC) pour une consommation raisonnée et non polluante de l’eau ?

Des actions de partenariats sont menées avec des communes et des entreprises de restauration rapides (Quick et McDo) pour une responsabilité partagée (objectif : garder propre les espaces publics). Des amendes sont distribuées pour les excréments de chiens…

Habitat et Logement (Ecorénovation)+ Nature + Environnement Ecologie + Aménagement urbain

Ecorénovation : associer à des questions énergétiques.

  • Quelles préconisations pour des toilettes sèches, de la récupération de l’eau de pluie ? est-ce que des subventions peuvent y être allouées ?
  • Quelle est votre politique d’aménagement (Plan Local Urbanisme PLU) au regard de l’imperméabilisation des sols ?
  • Etes vous en faveur de la création d’espaces verts / nature dans les nouveaux quartiers ou ceux réhabilités ?

Le droit à l’eau pour tous

  • Quelles sont les politiques de la vie pour l’entretien, le remplacement et de développement des fontaines ? Des étés de plus en plus chauds…
  • Les bains douches ?

ESPACES DE CONCERTATION

Conseil de développement

Outil de dialogue permanent entre les élus de la communauté urbaine et la société civile. Il remplit une fonction consultative auprès des élus. Il produit des avis et peut être saisi sur toute question relative au développement ou à l’aménagement de l’agglomération.

  • La fréquence de ces conseils ?
  • Qui y participe ? cf. question grille d’entretien sur la place du citoyen…

Commission consultative des services publics locaux (ici)

Répond à une obligation légale issue de la loi sur la démocratie de proximité qui impose aux collectivités territoriales et établissements publics de Coopération Intercommunale de plus de 50 000 habitants de mettre en place une telle instance.

Cette commission s’est mise en place en février 2003. Elle est composée d’élus et de représentants d’associations. Elle a compétence sur les domaines de compétences du Grand Lyon qui font l’objet d’une Délégation de Service Public ou d’une Régie avec autonomie financière. Cela permet notamment de rendre compte des activités et d’améliorer les services dans les domaines de l’eau, des parcs de stationnement, du chauffage urbain, d’une des 2 usines d’incinération, des cimetières, du golf, ainsi que l’assainissement, la collecte et le traitement des déchets…

  • La fréquence de ces conseils ?
  • Qui y participe ?

Elle se compose de 80 représentants nommés par délibération du Conseil communautaire et répartis de la manière suivante : ¼ de conseillers communautaires, ¾ de représentants associatifs. Ces membres sont nommés par délibération du Conseil de la Métropole.

Les documents des consultations sont disponibles sur internet. La dernière date du 26/01/2015.


Restitution de l’entretien avec la chargé de communication du Grand Lyon

Présentation des objectifs / actions avec un support A3 du rôle du Grand Lyon dans les politique de l’eau.

Elle a évoqué :

  • Prix acceptable
  • Gestion patrimoniale (pour les générations futures)
  • Gestion pluviales (nouvelles thématique) à prendre en compte dans les projets d’urbanismes
  • Nouvelle compétence GEMAPI en 2018
  • Fond Eau / Solidarité Local-International. Loi Oudin > Coopération décentralisée avec Madagascar depuis 2010. Suivi avec le délégataire (Véolia) et l’AERMC

Question sur les ressources ?

Source eau de Lyon. 95% des champs captant. Projet de diversification des ressources. Dans le secteur, DUP avec un engagement des acteurs dans la zone immédiate et rapprochée pour préserver la ressource.

Question sur le contrat avec Veolia ?

DSP réengagement le 3/02/2015. A cette occasion, enquêtes téléphoniques auprès de 1000 personnes pour avoir un avis sur le service d’eau.

Résultats. Les personnes interrogées sont très confiante quant à la qualité de l’eau et du service. Peu de connaissance sur l’origine de l’eau. Idée reçu que l’eau potable vient des STEP. Pas de connaissance du prix du m3 (est-ce que le télérelève va y changer qqch ? seront-ils plus conscient ?)

Question sur le choix de la DSP. Assez politique dans le choix. Une Volonté de Colomb ? Non. Différents scénarios présentés et analysés. Ce sont des questions très techniques que pas tout le monde peut s’approprier.

La consultation a lieu en séance plénière et groupe de travail (direction prospectives). Sinon, le rapport Barnier annuel est transmis à la CCSPL.

Dans les années 70, le service de l’eau était public. Puis le personnel a été mis à disposition de Veolia.

Lors du renouvellement, négociation d’une baisse de 20% du prix, afin de stabiliser le prix de l’eau.

Tarification sociale ? Non, mais existence de fonds solidaires (FS également géré par le Département). Ce sont 1500 dossiers traités.

Quels liens entretenez-vous avec l’Eau du Grand Lyon ? Pénalités importantes. Aucune action de communication de la part de Veolia sans l’accord du Grand Lyon.

Question sur la sensibilisation du citoyen ?

Education DD.

Bar à eau avec Veolia les mercredis ou à l’occasion d’événements pour parler, sensibiliser sur l’eau. Pas d’actions sur les fontaines. Idée de proposer la marque « Eau du Grand Lyon » comme par ailleurs mais mis en procès systématiques des sourciers, car concurrence aux bouteilles d’eau minérales commercialisées.

Une époque, quelques scandales sont apparus à la TV (radon, PCB…) et de là qq préoccupations des habitants ont émergé.

12 STEP rénovation. Valorisation auprès des usagers.

Avant le volet éducation du Grand Lyon était centré plutôt sur l’assainissement. Mais depuis 2015, reprise du volet eau potable. 6 associations les appuient. Les primaires + des collèges participent à des visites d’ouvrages type STEP. A terme, volonté de développer un Centre Eau ; lieu emblématique équivalent au Pavillon Bleu de Paris. (Véolia a fermé la Cité Eau Rue République en raison de son cout élevé)

Action Exemplaire :

  • Pas de lingettes dans les toilettes. 140000personnes ont visionné la vidéo sur FB ; un vrai succès !!!!
  • Documents réglementaires sur l’assainissement >> plaquette de com positive.

Le département du Rhône

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Responsabilités actuelles dans les politiques de l’eau

M. Duperray est élu dans deux institutions :

  • Elu maire de la commune rurale du Bois d’Oingt – pas de compétences particulières en lien avec les politiques de l’eau. Grâce à ce mandat, il est nommé dans deux syndicats :
  1. vice-président d’un syndicat de distribution d’eau potable ;
  2. président d’un syndicat de production d’eau potable (qui vend notamment l’eau produite au syndicat dont il est vice-président)

Remarque. : la loi NOTRe aura pour effet de fusionner ces deux syndicats.

  • Elu conseiller départemental. A ce titre, il est conseiller délégué auprès de la 6e vice-présidente à la ressource en eau, aux forêts et à la préservation des milieux naturels. Il siège également au syndicat d’irrigation SMAR et à la CLE du SAGE Est-Lyonnais. Enfin, il est administrateur de l’EPTB Saône-Doubs.

Remarque : le SMAR pompe de l’eau sur le territoire concerné par le SAGE où il siège. Ce qui pourrait soulever la question du conflit d’intérêt… Cette question n’a pas été abordée.

Lorsqu’on lui demande comment fonctionne la CLE, il répond ne pas être en mesure de nous répondre clairement.

N’est-ce pas trop difficile de siéger dans autant de commissions, syndicats, d’être administrateur et élu ?

Aujourd’hui il n’y a que 26 conseillers départementaux contre 52 avant : il faut donc se répartir les responsabilités.

De quelle compétence dispose le Maire pour l’eau potable ?

Le Maire ne dispose d’aucune compétence pour l’eau potable : le conseil municipal délègue la compétence à un syndicat. Syndicat dont M. Duperray est président.

Quel est le rôle des citoyens au sein de la CLE ? Portent-t-ils la voix en faveur de la protection de l’environnent ? Si non : qui le fait ?

Au sein de la CLE le collège des usagers est composé d’agriculteurs (donc irrigants) ou d’associations d’industriels intéressées par des objectifs professionnels : la protection de l’environnement n’est pas défendue par ce collège. L’institution la plus impliquée dans la protection des ressources en eau est l’Agence de l’Eau.

Il a le sentiment que les administrés ne sont pas vraiment intéressés par le sujet : ils voient seulement arriver l’eau à leur robinet sans se soucier d’où elle vient ni de son parcours.

Nous répondons que, peut-être, les citoyens sont intéressés mais ne peuvent pas comprendre ou sont découragés par le grand nombre d’échelon de décisions entre la ressource en eau et l’eau qui coule au robinet. Il doute de cela. Il a essayé d’organiser une visite d’une station d’épuration : personne ou presque n’avait fait le déplacement.

M. Duperray se demande (comme nous !) comment faire pour impliquer les citoyens (administrés). Il apporte deux éléments de réponse : il n’y a pas aujourd’hui de problèmes majeurs d’accès à l’eau, donc les citoyens ne ressentent pas le besoin de s’impliquer davantage. Les citoyens se sentent à l’écart des décisions et ne sont donc pas intéressés.

Nous demandons comment, selon lui, on peut s’impliquer davantage

13095946_1607041969614414_779514688766097614_nIl faut s’impliquer dans les syndicats de distribution d’eau, à l’échelon local : il n’est pas nécessaire d’être élu pour intégrer un syndicat. Il suffit d’être qualifié pour représenter la municipalité. (?)

Lors des Agenda 21, les citoyens participaient : il y avait une réelle mobilisation dans ce cadre car il s’agissait d’un outil de simplification les informations relatives à l’eau.

Pour prévenir les controverses au sein de sa commune, M. Duperray a ouvert les portes des infrastructures d’adduction d’eau potable pour permettre aux administrés de s’approprier le sujet de l’eau.

Politique exemplaire : projet entre le SAGE et le SMAR pour pomper de l’eau du canal du Rhône à la place des eaux souterraines. L’eau souterraine serait alors utilisée pour l’eau potable à la place de servir à l’irrigation. (Manque des notes pour détailler ce projet)

Nous interrogeons M. Duperray sur le principe de Pollueur Payeur et ses limites.

Il nous répond par un exemple : une usine de solvants chlorés a pollué une zone par le passé et a mis une quinzaine d’année à atteindre la nappe phréatique. Aujourd’hui, l’usine a fermé, le principe de pollueur payeur est donc inefficace dans ce cas. Un dispositif de dépollution est actuellement en place, mais c’est le syndicat qui finance ce dispositif.

En tant qu’élu il nous semble que M. Duperray est garant du développement (économique entre autre) du territoire et, en même temps, de l’intégration de ce développement dans le cadre d’une démarche de développement durable. Nous lui demandons comment il gère cet équilibre délicat.

Cela n’est pas un problème dans son village car il n’y a que du tourisme culturel. En tant que conseiller départemental, il nous parle des Agendas 21 (réponse pas clairement comprise)

Nous l’interrogeons sur les problématiques qualitatives.

L’usage des pesticides n’est pas prioritaire : ce sont les jardiniers particuliers qui en font un usage immodéré et ne respecte pas les doses recommandées. C’est vrai que par le passé les agriculteurs utilisaient trop de pesticides mais aujourd’hui les agriculteurs sont plus raisonnables.

Le syndicat de production d’eau potable dont M. Duperray est président a aidé financièrement les agriculteurs pour les accompagner dans l’arrêt de la culture de maïs (gourmande en produits phytosanitaires) dans les périmètres de protection des puits de captage.

Comment faire selon vous pour agir sur le « système » et le modifier ?

Il faut pouvoir écrire les lois : pour cela il faut être au moins député, le réel pouvoir de décision commence dans l’hémicycle.

L’AGENCE DE L’EAU

aermc-transparent2_1360783305Présentation de l’Agence de l’eau par son directeur régional

Depuis la loi de 1964, l’Agence intervient dans un programme d’intervention, budget équilibré et gestion des redevances. L’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corses, dont le siège social se trouve à Lyon, emploie 380 personnes sur l’ensemble du bassin versant. Elle comprend 4 délégations régionales implantées à Montpellier, Besançon, Lyon et Marseille.

La Directive Cadre Eau (DCE) de 2000 impose l’atteinte du bon état écologique qui en France se traduit par un plan de gestion sur 6 ans (SDAGE) mise en œuvre par les Agences de l’eau. Le SDAGE a plusieurs orientations (climat, non dégradation, irrigation…), c’est un document juridique sur lequel nous pouvons nous appuyer et faire valoir nos droits devant un juge.

L’Agence de l’eau travaille également sur le programme d’intervention permettant d’atteindre ses objectifs qui, au même titre que le SAGE (Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux), sont des outils d’application du SDAGE (Schémas Directeur d’Aménagement de Gestion des Eaux) .

Le SDAGE et le programme sont tous les 2 d’une durée de 6 ans mais décalés de 3 ans, ce qui permet d’ échapper aux influences économiques. Le SDAGE vient d’être revu en 2016 et le dernier programme qui porte sur 2013-2019 s’adaptera au SDAGE lors de sa nouvelle élaboration.

Relation Agence de l’eau et citoyens

IMG_3257L’Agence de l’eau n’a pas de lien direct avec les citoyens du fait que les redevances qu’elle encaisse sont inscrite sur la facture de l’eau émise par la collectivité ou bien l’entreprise délégataire. La consultationdu public est le seul point de rencontre entre l’Agence de l’eau et les citoyens, mais ce processus ne fonctionne pas très bien, plusieurs essais pour l’améliorer ont été effectués comme l’envoi de questionnaires avec un retour très faible. L’Agence de l’eau n’est pas connue du grand public, peu de personnes connaissent son existence en encore moins son rôle. Cette dernière ne joue qu’un rôle implicite, éloignée des citoyens car elle n’est pas directement présente dans la vie locale. En dehors des enquêtes publiques lors l’élaboration du SDAGE, le seul contact entre l’abonné particulier et l’Agence de l’eau passe par la facture.

Aujourd’hui, la consultation du citoyen est une phase obligatoire imposée par l’Europe. Une consultation du citoyen de façon continue serait plus appropriée et pourrait permettre à l’Agence de l’eau d’avoir la « température du public » en dehors des obligations imposées par l’Europe tous les 6 ans.

SDAGE et démocratie

Le SDAGE est un document juridique sur lequel nous pouvons nous appuyer et faire valoir nos droits devant un juge. Ce document est écrit par les techniciens de l’Agence de l’eau et proposé ensuite au Comité de Bassin (composé de 20 % – représentants de l’Etat, 40 % – représentants des collectivités et 40 % – représentants des usagers) qui retravaille le document en soumettant des corrections et des améliorations. Lors de cette phase le manque de temps et de compétences de la part de certains élus multi casquettes se fait sentir. Les associations, basées essentiellement sur le bénévolat ont également du mal à s’investir pleinement. Les usagers industriels et agricoles réussissent à être plus présents lors de cette phase d’élaboration du SDAGE.

Démocratie et rôle du citoyen dans la gouvernance de l’eau

Une démocratie de l’eau impliquant pleinement les citoyens dans la gestion de l’eau à l’échelle du bassin Rhône Méditerranée Corses est difficilement envisageable. Par contre l’intégration des « citoyens lambda » dans la gouvernance de l’eau à l’échelle locale est tout à fait possible. Pour que cette démocratie de la gestion de l’eau à l’échelle locale soit possible, il est important que le plan de gestion (SDAGE) ne soit pas trop restrictif pour laisser l’espace suffisant à l’exercice démocratique localement. Le document du SDAGE doit être plus large pour ne pas restreindre les actions locales.

A l’échelle du bassin versant Rhône Méditerrané Corse l’exercice démocratique se situe au niveau du rôle de suivi et de contrôle que doit jouer le citoyen avec l’aide d’associations permettant d’effectuer l’interface.

Transparence et moyens de communication avec les citoyens

Aujourd’hui, la communication de l’Agence avec les citoyens passe par l’interface numérique et s’appuie sur quelques associations relais. Pour une meilleure transparence ces relations doivent d’être renforcées. L’Agence de l’eau est cependant très limitée pour améliorer ses outils de transparence qui passent par la vigilance des collectifs et associations ainsi que la publication des documents.

Peu de possibilités de financement aux associations/collectifs réalisant cette interface directe avec le citoyen sont possibles au niveau de l’Agence de l’eau. Cependant tout les 3 ans la budgétisation d’un financement pour des conférences/formations organisées sur 2 jours à l’attention des citoyens serait possible.

Pour améliorer la transparence, l’intervention des agents de l’Agence en soutient auprès de collectifs et associations est possible. Cependant la baisse des effectifs de l’Agence de l’eau ne facilite pas le développement de cet axe de travail.

L’Agence de l’eau peut également soutenir des actions d’éducation portées par les associations auprès du public scolaire.

Relation Agence de l’eau et élu

Le problème des compétences des élus est aussi prépondérant. Cependant, depuis le changement du Règlement du Comité de bassin, des formations sont proposées aux élus membres du Comité. Mais cela ne permet pas une transparence à l’échelle du « citoyen lambda » car cette formation ne leur est pas ouverte.

Fiscalité

La partie de financement de l’Agence par les usagers agricoles est bien plus importante puisqu’elle représente juste la redevance sur l’irrigation alors qu’un apport conséquent est réalisé sur les ventes de produits phytosanitaires qui sont en augmention Le déséquilibre de la part du public et des agriculteurs/entreprises s’explique aussi par l’intégration des PME dans la redevance des abonnés usagers.

Les distributeurs d’eau prélèvent une taxe reversée aux Agences de l’eau qui leur permet de fiancer des projets.

Suivant le principe que « l’eau paie l’eau », les Agences de l’eau perçoivent des redevances qu’elles redistribuent sous forme d’aides.

Les redevances, prévues par la loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006, sont payées par les usagers pour les “prélèvements” et “pollutions”. En 2012, selon les bassins, 80 à 90 % des recettes de redevances proviennent de la facture d’eau.

Les aides sont distribuées aux décideurs locaux ou maîtres d’ouvrage (communes, groupements de communes, industriels et agriculteurs) pour la réalisation d’études, de recherches et de travaux d’intérêt commun. Les actions financées doivent contribuer à lutter contre la pollution et à gérer la ressource en eau et les milieux aquatiques.

Depuis 2013, les 10èmes programmes d’intervention des agences de l’eau (2013-2018) sont entrés en vigueur. Ces programmes prévoient un budget de 13.3 milliards d’eurospour la préservation de l’eau et des milieux aquatiques.

Les grandes priorités dans ces 10èmes programmes sont :

  •  la lutte contre les pollutions diffuses ;
  •  la restauration des milieux aquatiques, de la continuité écologique et des zones humides ;
  •  la gestion des ressources en eau et le partage de ces ressources en anticipation du changement climatique ;
  •  les actions de mise en œuvre de la directive cadre pour le milieu marin.

Les postes de dépenses sont multiples (voir figure ci-dessous), mais 68% des dépenses constituent des aides à la lutte contre les pollutions dont :

  •  55.8% contre les pollutions domestiques,
  •  5.7% contre les pollutions industrielles
  •  6.5% contre les pollutions agricoles.

Action exemplaire

Au niveau de l’Yzeron, principalement situé dans la commune d’Oullins, des problèmes d’inondations en aval étaient présents. Il fallait convaincre la population en amont de la pertinence de mettre en place des petits barrages. Il fallait également redynamiser l’aspect naturel de la rivière. Tout cela a été rendu possible grâce au travail du syndicat de la rivière de l’Yzeron (SAGYRC).

Site internet: www.eaurmc.fr

Art activisme et action de rue

L’art activisme et l’action de rue sont des formes d’actions culturelles, sociales, poétiques et politiques qui se croisent pour pousser les frontières de la participation au delà des cercles habituelsIl s’agit de faciliter la participation citoyenne et de rendre visible et accessible notre message pour le grand public et les médias.

Des exemples de citoyenneté créative autour de l’eau bien commun >>>ICI

Pour écouter l’émission de France Culture sur l’art-activisme, cliquez >>>ICI

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Nos actions de citoyenneté créative

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Pour revivre notre action de rue via notre campagne Wearedrops, cliquez >>>ICI

Ci-bas, les images de notre initiation au graffiti 🙂

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RESSOURCES pour notre WEBINAR sur l’ART ACTIVISME

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CLIMATE REFUGEE CAMP EVERYWERE
Hermann Josef Hack artwork >>> here

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COLLABORATIVE PHOTO EXHIBITION
//Inside out project
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COLLECTING PEOPLE’S WORDS
//Words carriers (porteurs de parole) France >>>here

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COLLABORATIVE GRAFFITI

// Julio Docjar : graffiti and art as instrument for social change >>>here
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GUERRIGLIA GARDENING

//Moss graffiti >>>here

//How to make a moss graffiti >>>here
//How to make a seed bomb/a seed ball >>>here

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NATURE, ART AND THE CITY

//Lois Weinberg artwork >>>here
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DEPAVE THE WORLD // Superdesasfaltico, Belgium >>>here
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 SUPERMARIO give tap water back to families who have been cutted from the service in Italy

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CLOWN ARMY
// Forbidden swim to clean the river in Paris >>>here
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 EUROPEAN DAY OF ACTION // The big jump >>>here

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“Instead of searching for more democracy only in the realm on professional politics, we drow attention to the new atmospheric conditions on democracy, to a complet set of technology, interfaces, platforms, networks and media that allow things to become public. In others words, we go back to the things of nature, of people and of art that constitute the political and ask wath these things actually are.

We ask how things come about and became public.

What are public things, res publicae ? “

Bruno Latour

Introduction sur le cursus en ligne des politiques de l’eau

sdvgDans ce cursus en ligne qui se focalise sur les politiques de l’eau au niveau français, vous trouverez 8 fiches pédagogiques qui ont pour objectif d’éclairer le lecteur quant à la structuration des politiques de l’eau via les différents territoires institutionnels. Pour construire notre analyse et ce cursus, nous avons réfléchi à une méthodologie simple et compréhensible au sein de notre commission politique de l’eau qui donne une vision globale des acteurs et des institutions qui s’intéressent, réfléchissent et organisent les ressources en eau sur notre territoire. Afin de renforcer notre pouvoir d’agir en tant que citoyen, nous vous proposons également dans ce cursus une réflexion sur la place et le rôle que nous avons en tant que citoyen pour agir et construire avec ces institutions les politiques de l’eau.

En France, les politiques de l’eau relèvent d’enjeux transversaux et sont structurées et organisées de manière décentralisée. Les fondements de la politique de l’eau française sont en cohérence avec ce qu’impose Directive Cadre sur l’Eau mise en place par l’Europe en 2000, à savoir : une gestion par bassin versant tourné vers des objectifs de bon état des eaux.

Comme le souligne le ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer , les enjeux de la politique de l’eau française sont transversaux. Ils tendent à répondre aussi bien à des besoins de santé, de sécurité alimentaire, d’éducation, d’énergie, de protection de l’environnement, de développement économique et d’aménagement du territoire. Cette transversalité montre que l’eau est un bien commun, enjeu global pour nos sociétés et que cette ressource se présente comme un défi majeur pour les peuples d’aujourd’hui et de demain. L’eau est au cœur des politiques locales, nationales et internationales et relèvent de processus que nous, citoyens, devons intégrer afin de faire face aux différentes problématiques et conflits d’usages que nous avons pu analyser dans le cursus sur l’eau et le climat.

Nous appelons par politique de l’eau la cadre général qui est développé par notre société pour structurer les relations entre le citoyens usagers de l’eau et une utilisation concertée, durable et partagée de la ressource en eau. Les usages de l’eau relèvent de nombreux enjeux qui sont définis dans un cadre légal développé par nos institutions. Ce cadre vise à partager, concilier et préserver la ressource en eau. Pour comprendre ces différents niveaux de structuration, d’équilibre et de champs d’actions mises en place, nous avons choisi de partir de l’échelon européen de la politique de l’eau et d’étudier strate par strate ces instituions qui gèrent notre eau pour en arriver jusqu’au niveau le plus local qu’on pourrait représenté par l’eau qui sort du robinet de 99% des français.

Les politiques françaises répondent à plusieurs objectifs qui sont très bien définis sur le site du Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer:

1/ Mieux préserver les quantités d’eau disponibles

  • Mieux évaluer les quantités d’eau prélevables sans menacer la ressource ;
  • Mieux partager la ressource et maîtriser, voire réduire, les prélèvements et les consommations dans les secteurs régulièrement déficitaires en eau.

2/ Lutter contre les pollutions les plus difficiles à combattre

  • Pollutions “diffuses” des eaux souterraines (notamment nitrates et pesticides d’origine agricole), issues d’une multitude de sources différentes.
  • Certains micro-polluants des eaux de surface : ex. pollution aux hydrocarbures due aux émissions des usines, automobiles, feux de bois, etc. – leur réduction dépend de la réussite d’une politique plus globale de lutte contre l’effet de serre ; ex. : polluants contenus dans les métaux naturellement présents dans les sols et les eaux.

– Préserver la morphologie des cours d’eau pour améliorer leur qualité écologique :

Les activités menées le long des fleuves (production d’eau potable, navigation ou production d’électricité, urbanisation, infrastructures de transport, …) modifient les caractéristiques des fleuves (hydromorphologie) qui, à l’état naturel, varient selon les zones (profondeur, largeur, nature du sol, …) et permettent aux différentes espèces de trouver des espaces adaptés à leurs besoins (vivre, se reposer, se reproduire, se nourrir, …). Si cet équilibre est modifié, la « qualité écologique » des cours d’eau diminue.

3/ Améliorer l’action des pouvoirs publics

-Rendre plus efficace le travail de la police de l’eau

  • Des priorités sont définies pour les contrôles au niveau départemental et au niveau national , afin de mieux prendre en compte les enjeux de chaque territoire ;
  • Des actions de sensibilisation sont menées auprès des usagers sur la gravité des infractions et la pertinence des sanctions correspondantes ;
  • Des actions sont menées pour renforcer la sévérité des sanctions de l’autorité judiciaire notamment pour les atteintes à l’environnement ayant les effets les plus graves sur les ressources locales .

-Accentuer le rôle préventif des Agences de l’eau  :

  • Les aides aux actions préventives des agriculteurs et des collectivités pour préserver la ressource en eau vont être augmentées (objectif : 100 Millions euros/ an), et restaurer les milieux (zones humides, continuité écologique et hydromorphologie, objectif de 160 Millions euros/an). En contrepartie, les aides aux collectivités et industriels pour la production d’eau potable et le traitement des eaux usées seront baissées (moins 200 millions pour les aides aux stations de traitement des eaux usées).
  • Une réflexion est en cours pour faire évoluer en parallèle le système de redevances finançant les agences : la redevance « prélèvements » a été augmentée pour les agriculteurs (recette totale doublée entre 2008 et 2010), et le sera prochainement pour les centrales hydroélectriques (plus de 4500 kW).
  • De nouvelles taxes ont été crées en 2008 , notamment la redevance « pollution diffuse » (voir question V-1), dont le taux a été augmenté progressivement depuis 2008 (de 35 à 70 millions de recette totale).

-Renforcer la lisibilité de la politique de gestion de l’eau et sa coordination avec la politique d’urbanisme

  • Depuis 2004, les documents d’urbanisme (PLU, SCOT) doivent être compatibles avec le SDAGE, ce qui signifie un rapprochement juridique entre ces documents et la création de lieu d’échanges entre les participants aux deux démarches (par exemple, présence d’un acteur de l’eau au comité de pilotage des SCOT).
  • Des actions sont menées pour améliorer l’information du public et sa réactivité lors des consultations (la DCE rend obligatoire l’organisation de 3 consultations d’une durée de 6 mois sur une période de 6 ans – durée des SDAGE ) liées à l’élaboration du SDAGE : par exemple, mutualisation de la communication des différents acteurs de l’eau (agences de l’eau, Onema, …) : supports communs, événements communs…

Source: http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-enjeux-de-la-politique-de-l.html

A travers ces différents enjeux, nous tenterons de répondre dans ce cursus en ligne à plusieurs questions qui ont fondés le cœur de notre recherche  :

  • Comment se structurent les politiques de l’eau en France et en Europe?
  • Quelles est le rôle de chacune des institutions françaises dans la mise en place des politiques de l’eau?
  • Comment les politiques de l’eau arrivent à concilier les différents usages de l’eau?
  • Quel est la place du citoyen dans les différentes politiques de l’eau?
  • Par quels moyens les citoyens peuvent s’engager dans les politiques de l’eau?
  • Quel est le pouvoir d’agir des citoyens dans les politiques de l’eau?

Pour répondre à ces différentes questions qui nous semblent fondamentales, nous vous invitons à suivre les 8 cursus proposés.

Schéma
Pour télécharger le 1er schéma qui a posé les bases de notre réflexion, cliquez >>>ICI
Schéma 2
Pour télécharger le second schéma qui a posé les bases de notre réflexion , cliquez >>>ICI 

Pour télécharger le Power Point (en anglais) qui présente notre analyse sur les politiques de l’eau, cliquez >>>ICI

Pour aller plus loin:

Eau: urgence déclarée: Rapport d’information n° 616 (2015-2016) de MM. Henri TANDONNET et Jean-Jacques LOZACH, fait au nom de la Délégation sénatoriale à la prospective, déposé le 19 mai 2016.

Cliquez >>>ICI pour consulter ce dernier

Forum Jeunesse COP21

Préparer pendant les écoles d’été, les participants organisent un Forum autour de l’Eau et du Climat pendant la COP 21

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Forum Jeunesse Eau et Climat
Le réseau de jeunes Européens se réunit à Paris pour porter son message lors de la COP 21
>>>en savoir+

Réunion intermediaire

Du jeudi 28 janvier au samedi 30 janvier, la Coordination Eau Bien Commun Rhône-Alpes s’est réuni à Milan avec ses partenaires moldave (ORMAX) et italien (CeVI) afin de réaliser un premier bilan intermédiaire du projet « Eau bien commun – domaine d’expertise des jeunes ». Cette réunion de coordination a également accueilli quelques jeunes moteurs de ce projet, engagés activement dans de multiples actions. Les jeunes participants ont souhaité être au plus proche des différentes organisations afin de partager avec les coordinateurs leurs visions et concevoir l’année 2016 ensemble.

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Le nouveau paradigme du bien commun

Le Lorem Ipsum est simplement du faux texte employé dans la composition et la mise en page avant impression. Le Lorem Ipsum est le faux texte standard de l’imprimerie depuis les années 1500, quand un peintre anonyme assembla ensemble des morceaux de texte pour réaliser un livre spécimen de polices de texte. Il n’a pas fait que survivre cinq siècles, mais s’est aussi adapté à la bureautique informatique, sans que son contenu n’en soit modifié. Il a été popularisé dans les années 1960 grâce à la vente de feuilles Letraset contenant des passages du Lorem Ipsum, et, plus récemment, par son inclusion dans des applications de mise en page de texte, comme Aldus PageMaker.

On sait depuis longtemps que travailler avec du texte lisible et contenant du sens est source de distractions, et empêche de se concentrer sur la mise en page elle-même. L’avantage du Lorem Ipsum sur un texte générique comme ‘Du texte. Du texte. Du texte.’ est qu’il possède une distribution de lettres plus ou moins normale, et en tout cas comparable avec celle du français standard. De nombreuses suites logicielles de mise en page ou éditeurs de sites Web ont fait du Lorem Ipsum leur faux texte par défaut, et une recherche pour ‘Lorem Ipsum’ vous conduira vers de nombreux sites qui n’en sont encore qu’à leur phase de construction. Plusieurs versions sont apparues avec le temps, parfois par accident, souvent intentionnellement (histoire d’y rajouter de petits clins d’oeil, voire des phrases embarassantes).