unnamedPrénom : Yannick

Age : 28 ans

Description

Je m ‘appelle Yannick, j’ai 28 ans et je suis ingénieur en sciences et technologies de l’eau. La vision commerciale de l’eau m’a toujours paru surprenante et je la remets aujourd’hui complètement en question. Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir travailler pour la Coordination Eau Bien Commun Auvergne Rhône Alpes avec laquelle je peux œuvrer à la mise en pratique d’une vision partagée de la gestion de l’eau en tant que bien commun sur notre territoire .

Mes motivations au sein du projet ERASMUS +

L’eau est notre second besoin fondamental de vie après l’air, elle nous compose à plus de 70% et pourtant la qualité de nos masses d’eau se dégrade chaque jour un peu plus. C’est en m’engageant sur la voie d’un mode de vie plus respectueux de l’homme et de la nature que j’ai commencé à m’investir dans le projet TERA. Je suis aujourd’hui référent Eau de ce projet expérimentale. Par la suite, j’ai pu découvrir lors d’Alternatiba Léman qui c’est déroulé en septembre 2015, des membres de la Coordination Eau Bien Commun Auvergne Rhône-Alpes et ce projet Erasmus + . J’ai donc suivi petit à petit les réunions de ce projet et j’ai finalement totalement intégré ce groupe de jeunes européens lors du forum Eau et Climat qui c’est déroulé à Paris en décembre 2015 lors de la COP 21.

Compétences acquises au sein de ce projet

  • Connaissances autour des politiques de l’eau françaises
  • Gestion de l’eau en Moldavie et en Italie
  • Solutions alternatives pour préserver la ressource en eau
  • Découverte de la culture moldave / échanges interculturels
  • Mon anglais est en nette amélioration !

Mon engagement en tant que citoyen européen pour l’eau bien commun

Intéressé par les problématiques de dépollution de l’eau, j’ai eu la chance de partir 3 jours en immersion dans un monastère moldave pour faire un état des lieux de la gestion de l’eau sur place et proposer des solutions respectueuses de la nature. Une expérience incroyablement riche qui m’a amené à élever mon expertise citoyenne quant aux solutions écologiques qui peuvent être mises en place localement pour dépolluer l’eau. Mes différentes recherches personnelles dans ce domaine m’amènent aujourd’hui à présenter plusieurs solutions pour capter et traiter l’eau. J’ai pu valoriser cette expérience  lors d’un séminaire transnational, lors d’une journée sur l’économie circulaire et lors d’un week-end jeunes que nous avons organisé près d’Annecy où il était question de réaliser une étude de terrain via le cas concret des eaux d’un chalet.

A la recherche de solutions alternatives d’assainissement non collectif

Contexte

Le monastère Orthodoxe de Zabriceni se trouve dans le district d’Edinet situé à quelques kilomètres de la frontière roumaine au Nord de la Moldavie. La volonté d’intégrer le développement du monastère dans une harmonie avec la nature anime les moines qui œuvrent chaque jour à la recherche de solutions plus respectueuses de l’environnement. Après le développement d’une ferme biologique de 30 hectares et d’un système de production de bio-gaz par méthanisation, l’attention est aujourd’hui portée tout particulièrement à l’amélioration du système d’assainissement. Deux problèmes majeurs doivent être résolus :

  • Malgré une valorisation des matières fécales animales par méthanisation ou compostage, le lisier de porc est rejeté dans le milieu naturel sans aucun traitement pouvant entrainer des pollutions du milieu
  • En ce qui concerne les affluents provenant des activités humaines, ceux-ci sont canalisés dans un système d’assainissement redirigeant toutes les eaux usées dans la nature…

A la recherche de solutions alternatives pour dépolluer l’eau

egezrA la suite de l’école d’été en Moldavie en mai 2016, j’ai réalisé un premier diagnostic cherchant à comprendre et à mesurer l’intensité du problème lié à l’assainissement du monastère. Mon engagement pour aider les moines s’est traduit  par la recherche de solutions alternatives solutions efficaces et écologiques. J’ai pu proposer différents scénarios qui ont pour point commun la phyto épuration par filtre planté ou l’installation d’un bio-réacteur pour traiter le lisier de porc. Enfin, pour anticiper les problèmes pouvant venir d’une  fréquentation massive de visiteurs de ce lieu lors des célébrations religieuses, j’ai préconisé l’installation de toilettes sèches.  Cet engagement m’a poussé à trouver des solutions simples pouvant s’adapter aux habitats individuels. Aujourd’hui, je continue ce travail que j’ai eu l’occasion de présenter à plusieurs reprises avec Gaëtan, également participants au projet Erasmus+. Notre objectif final serait de passer à l’action en construisant notamment un bassin retenant l’eau dans un chalet qui nous a accueilli pendant un week end autour de l’eau. Rappelons tout de même que la meilleure façon pour les citoyens de ne pas polluer l’eau reste bien évidement sa préservation en amont !

Les actions effectuées :

  • Plusieurs diagnostics, études de terrain sur des cas concrets
  • Recherches et analyses pour trouver des solutions durables protégeant la ressource en eau
  • Intervention et présentation des résultats à plusieurs reprises

Pour en savoir plus :

  • Télécharger notre power point de présentation en cliquant >>>ICI
  • Télécharger l’étude sur de terrain sur le monastère Zabriceni en cliquant >>>ICI
  • Pour consulter l’analyse de jeunes d’ISF pour faire face aux nitrates et au fer dans l’eau, cliquez >>>ICI